Etude IDECSI : 85 % des salariés considèrent la sobriété numérique comme un enjeu important pour la société et 81 % pour leur entreprise
novembre 2024 par IFOP pour IDECSI
IDECSI dévoile les résultats d’une étude réalisée par l’institut d’opinion Ifop, révélant les perceptions, les freins et les attentes des salariés français en matière de sobriété numérique en entreprise. Cette enquête montre que 85 % des salariés considèrent la sobriété numérique comme un enjeu important pour la société et 81 % pour leur entreprise.
Les salariés submergés par leurs données
L’étude révèle que 74 % des salariés ne peuvent pas estimer le volume de leurs données professionnelles numériques, ce qui rend difficile leur engagement actif dans la gestion de ces dernières. Pour ceux qui ont une estimation, le volume moyen est de 87 Go, dont environ 36 % sont considérés comme inutiles. Ce pourcentage de données superflues, estimé à près de 30 Go par personne, pourrait être potentiellement supprimé ou nettoyé, générant ainsi des économies significatives en coûts de stockage et en impact énergétique. Cette accumulation de fichiers inutilisés reflète le besoin de meilleures pratiques de gestion des données.
Une prise de conscience élevée, mais des pratiques encore limitées
Malgré une forte sensibilisation, 49 % des salariés trient rarement leurs données, et 12 % d’entre eux ne le font jamais. Parmi ceux qui trient, 51 % le font au moins une fois par mois. Les freins les plus cités à cette gestion des données incluent le manque de temps (52 %), la difficulté de la tâche (25 %), et un manque de directives de l’employeur (24 %). Ce manque de cadre et de simplicité contribue à la complexité perçue du tri, créant un besoin d’accompagnement.
Des attentes fortes pour des outils de tri intuitifs et automatisés
Les obstacles majeurs cités, tels que le manque de temps et la difficulté du tri, poussent 82 % des salariés à souhaiter un outil permettant un nettoyage rapide et simple de leurs données professionnelles. Ce type d’outil, perçu comme essentiel, pourrait faciliter l’adoption de pratiques de sobriété numérique et répondre aux attentes de transparence et de simplicité exprimées par les salariés.
Un engagement à adopter des pratiques durables
Face à ces défis, 85 % des répondants sont prêts à intégrer une routine quotidienne pour améliorer leur gestion des données, dont 26 % se disent « tout à fait prêts ». L’étude révèle également que 90 % des salariés reconnaissent l’importance de la régularité dans le nettoyage de leurs fichiers pour une sobriété numérique efficace. Cette dynamique est comparable aux attentes en matière de sécurité des données et démontre l’intérêt des salariés pour des pratiques responsables en entreprise.
« La sobriété numérique n’est plus une option mais une nécessité stratégique pour les entreprises. Cette étude démontre que le vrai défi n’est pas seulement de sensibiliser, mais de fournir aux collaborateurs des outils simples et puissants qui rendent cette pratique accessible et efficace pour tous. En intégrant chaque employé dans cette dynamique et en lui donnant les moyens d’agir, nous pouvons transformer la gestion des données en un levier de performance durable et de confiance partagée. » - Daniel Benabou, cofondateur et directeur général d’IDECSI.
Infographie avec les résultats clés de l’étude IDECSI réalisée avec IFOP.
Méthodologie : Sondage de l’IFOP pour IDECSI, mené en Avril 2024 auprès d’un échantillon de 604 personnes, représentatif des salariés des entreprises de 1 000 salariés ou plus travaillant en France.