Une tendance qui ne semble pas aller en s’améliorant. En effet, selon la dernière étude sur les menaces d’Avast, l’utilisation des logiciels espion (stalkerware) a augmenté de 233 % depuis trois ans. Ces applications malveillantes sont très souvent installées secrètement sur les téléphones mobiles par des conjoints abusifs, des ex-partenaires, des (faux) amis ou des parents inquiets, et ont la capacité d’infliger de graves dommages physiques et psychologiques aux victimes.

Ces ex-partenaires ou conjoints abusifs peuvent dès lors utiliser ces logiciels pour contrôler leurs victimes et entraver drastiquement leur liberté en suivant secrètement leur localisation, les interdire de travailler, contrôler l’accès à leurs informations administratives ou encore en surveillant l’activité de leur smartphone - notamment l’historique de navigation, des appels téléphoniques et des messages. Une cyberviolence qui touche principalement les femmes. En effet, d’après la Fédération Nationale Solidarité Femmes plus de 10 000 femmes en France font face à ce genre de violences numériques et économiques.