De façon générale, les ransomwares continueront à gagner en sophistication et en ampleur, alors même que les cyberattaques seront toujours plus utilisées à des fins politiques, économiques et territoriales par des entités malveillantes qui pratiquent l’espionnage, la guerre et la propagation de fausses informations, telles le montrent les récentes activités ciblant l’Ukraine, Taiwan, ou encore Israël.

Plus en détails, les chercheurs Trellix ont identifié 3 tendances majeures pour 2024 :

• La montée en flèche des cyberattaques ayant recours à l’Intelligence Artificielle, notamment via la multiplication des arnaques vocales générées par l’IA ou encore l’essor des script kiddies, ces acteurs malveillants peu expérimentés qui s’appuient sur l’IA.

• L’évolution préoccupante du comportement des acteurs malveillants, marquée par des malwares qui deviennent polyglottes et des tactiques d’extorsion par ransomwares qui se superposent pour tenter d’arriver à leurs fins.

• L’émergence de nouvelles méthodes d’attaques et de menaces, notamment la montée en puissance inévitable du QR phishing qui a récemment fait son apparition en France.

John Fokker, chef des renseignements sur la menace du centre de recherches de Trellix, souligne que « Le paysage cybernétique est plus complexe que jamais. Les cybercriminels, des groupes de ransomwares rattachés à des Etats, deviennent plus intelligents, plus rapides et mieux coordonnés dans l’adaptation de leurs tactiques pour s’aligner sur de nouveaux stratagèmes. Cette tendance ne devrait pas changer en 2024. Pour contrer cette escalade des attaques, tous les secteurs doivent adopter une cyber-stratégie constamment vigilante, adaptable aux nouvelles menaces, afin de prendre de l’avance sur les cybercriminels. »

Vous trouverez ici et en pièce jointe plus de détails sur ces recherches et les conclusions de l’ARC. Veuillez noter que ce document est en anglais et que nous tenons à votre disposition des traductions pour les contenus signalés en jaune dans le sommaire.