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Global Security Mag : Le Magazine Trimestriel sur la Sécurité, le stockage, la dématérialisation...

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Notre revue est une source d’information indispensable à tous les acteurs de la filière sécurité. Elle est destinée à tous les professionnels de la sécurité informatique et physique : RSSI, Risk Manager, DSI, Administrateurs Réseaux, etc. dans les entreprises et administrations de toute taille...
Notre publication propose un résumé de tous les articles en anglais.
Le magazine est aussi diffusé en version PDF.

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Comment mettre votre datacenter « carbonivore » au régime

juillet 2023 par Michael Dickman, Chief Product Officer, Gigamon

En adoptant une approche stratégique de leurs outils de surveillance et de leur infrastructures technologiques , les datacenters peuvent à la fois améliorer leurs résultats et réduire leur empreinte carbone.

Les datacenters constituent l’épine dorsale de l’informatique, censés s’adapter en permanence au paysage Internet et cloud en constante évolution. Les datacenters comprennent un labyrinthe complexe de systèmes, d’équipements, d’outils et de serveurs distincts pour capturer efficacement un flux infini de données et le communiquer via le trafic réseau ; cette demande insatiable a un prix.

Les datacenters représentent environ 2 % de toutes les émissions mondiales de carbone et consomment de grandes quantités d’électricité. De nombreux opérateurs datacenters se concentrent sur la gestion physique des installations, en supposant que le traitement du trafic sous-jacent est un coût irrécupérable, qui existera toujours. Du fait de la pression accrue des dirigeants nationaux et internationaux, de nombreuses entreprises technologiques s’efforcent d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2030 .

L’industrie est maintenant à la croisée des chemins ; envisager des économies d’énergie dans les datacenters revêt une certaine importance.

Coûts cachés, carbone caché

Les coûts énergétiques représentent une dépense importante pour les datacenters. Si l’on considère, par exemple, que les sondes d’analyse de réseau utilisées sur les réseaux des fournisseurs de services et des entreprises consomment 600 W d’énergie pour traiter 16 Gbit/s de trafic réseau. La surveillance de 100 Gbit/s du trafic du centre de données nécessite sept sondes. Une année de surveillance avec un seul outil nécessite 36 792 kWh, soit l’équivalent d’environ 100 réfrigérateurs domestiques.

Comprendre, comment apporter des changements aux outils existants, peut aider à réduire considérablement la consommation d’énergie et entraîner des économies significatives.
Comment réduire l’empreinte carbone et les coûts des centres de données

Tous les datacenters utilisent divers outils de sécurité et de surveillance pour capturer les communications de données via le trafic réseau. De nombreuses organisations utilisent des dizaines d’outils distincts déployés dans des clusters. Les coûts d’exploitation de ces outils s’additionnent.

L’un des moyens les plus stratégiques pour atteindre un objectif de réduction des coûts énergétiques et de l’empreinte carbone consiste à déterminer quel trafic réseau est traité par quel outil. Gagner en visibilité peut aider les organisations à rationaliser les efforts au sein du datacenters. Grâce au filtrage des applications, à la déduplication (paquet de réseau), à la cartographie et au découpage de flux.

La combinaison de ces stratégies peut augmenter considérablement l’efficacité de l’utilisation des outils, en réduisant la quantité de trafic qu’ils traitent et le nombre d’instances d’outils nécessaires. Par exemple, si les outils sont des appareils physiques, moins d’appareils sont nécessaires. Si les outils sont virtualisés, les économies vont être encore plus importantes puisqu’ils ne nécessitent pas un matériel dédié.

L’observabilité avancée est la voie vers des économies d’énergie et de coûts. Les organisations les plus performantes doivent aller au-delà du site physique et utiliser des capacités intelligentes, telles que l’observabilité, pour réduire et consolider à la source. Cette approche évite un traitement énergivore en aval.

En adoptant une approche plus stratégique de l’observabilité et en maximisant les capacités des outils, tout en réduisant le trafic inutile, les organisations peuvent améliorer leurs résultats et aider la planète.


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